La retrocolectiva: l’activation d’une collectivité par les vécus de femmes violentées

Par Cassandra Lavoie

Sur la place Tlatelolco, dans la nuit du 2 octobre 1968, des troupes gouvernementales massacrent des centaines de manifestant·e·s étudiant·e·s non armé·e·s [i]. Entraînant nombre de morts politiques, l’évènement choque l’histoire de Mexico. Cette réalité influencera les mouvements artistiques des années 1970 tel Los Grupos, un mouvement tourné vers la « collectivization » et les tactiques conceptuelles qui fleurira au Mexique entre les années 1973 et 1979 [ii]. De la performance aux actes de vandalisme, la pratique artistique de ces groupes était en conjonction avec leur militantisme. C’est dans cet environnement que Mónica Mayer, une artiste féministe précurseure, a établi sa démarche. L’augmentation des revendications ira de pair avec les voix s’élevant et critiquant la crise des féminicides traversant le pays –  le Mexique connaissant depuis plusieurs dizaines d’années « une situation critique en matière de violation des droits humains à l’égard des femmes », où se déroule entre autres depuis 1993 un massacre systématique de celles-ci à Ciudad Juárez [iii]. En prenant acte, comment la violence envers les femmes a-t-elle influencée la pratique de Mónica Mayer ? Une perméabilité entre le militantisme et la pratique artistique serait un indice de réponse aux violences faites aux femmes. Elle proposerait une évolution de la conscientisation sociale face à ce genre de violences. La complexité d’un tel sujet ne pourrait être conclue en quelques pages. Cependant, l’association de champs historiques et sociologiques à la pratique artistique militante de Mónica Mayer tend à mener vers des pistes de réponses. C’est dans cette optique que le texte suivant brosse un portrait de la démarche de Mayer et des actions prises afin de contrer les violences faites envers les femmes mexicaines.

El Tendedero : prémices de l’œuvre

L’évolution du regard critique de l’artiste féministe Mónica Mayer peut s’analyser à l’aide de son œuvre El Tendedero (1978 à 2016) créée au début de sa carrière artistique. C’est à la suite d’un appel de candidatures au Salón 77-78 Nuevas tendencias : Pintura, escultura, video, audiovisual, fotografía, conceptualismo du Museo de Arte Moderno de Mexico, ayant pour principale thématique « la ville », que Mónica Mayer en vient à créer El Tendedero [iv]. L’artiste mexicaine rapidement active au sein du mouvement féministe, par la Coalición de Mujeres Feministas [v], souhaite créer une façon de se protéger des agressions vécues sur la place publique à Mexico. Cette installation, dont la symbolique se situe entre une corde à linge, un moyen de défense et une archive, engage le dialogue collectif de 800 femmes subissant des violences quotidiennes avec le milieu muséal. Les femmes rencontrées dans la rue répondent à la question suivante : « En tant que femme, ce que je déteste le plus dans la ville, c’est… » [vi]. L’artiste confronte ces femmes incommodées par des banalités quotidiennes, comme « le trafic », à la réalité d’être touchées sans consentement dans l’espace public [vii]. À défaut d’influencer les réponses présentées dans son œuvre, Mayer les amène à se questionner sur les violences vécues, identifiées aujourd’hui comme des violences à l’égard des femmes, du harcèlement ou de l’agression sexuelle – les Nations Unies les définissant comme « tout acte de violence dirigé contre des femmes en tant que telles et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée » [viii]. À la suite de ces échanges, l’artiste recueille les informations sur des papiers roses qu’elle insère dans El Tendedero. Dans l’exposition, ces mêmes papiers sont mis à disposition des visiteuses de façon à ce qu’elles puissent ajouter leurs témoignages. C’est ainsi que l’œuvre est initialement créée.

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Mónica Mayer, El Tendedero [La corde à linge], vue d’installation, Museo de Arte Moderno, Mexico City, 1978. Photographie intégrée à la Archivo Pinto mi Raya. Crédit: Victor Lerma.

Les contextes, la retrocolectiva et un enjeu féministe

La vue d’ensemble permise par le catalogue d’exposition rétrospective, Si tiene dudas… pregunte : una exposición retrocolectiva (2016) du MUAC et par la conférence récapitulative de son œuvre présentée au NMWA à Washington, mène à une meilleure compréhension de l’importance associée aux différents contextes de El Tendedero. Cette approche tient compte des moments au cours desquels l’œuvre a évolué au fil des ans. À l’origine, résultant de questions adressées dans les rues et exposées dans une institution muséale universitaire mexicaine, El Tendedero se transpose en 1979 dans les rues de Los Angeles aux États-Unis et devient une mesure pour sensibiliser aux violences envers les femmes et les prévenir [ix]. Ce changement entre la première et la deuxième fonction présente l’expansion des utilisations de l’œuvre. Mayer le soulève ultérieurement : « [El Tendedero] peut être utilisée comme art, comme éducation, comme activisme » [x]. Ainsi, les multiples applications de El Tendedero permettent de surpasser l’œuvre comme simple objet d’art pour devenir un outil d’éducation ou de revendication.

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Mónica Mayer, El tendedero [La corde à linge], vue d’installation, Los Angeles, 1979. Photographie intégrée à la Archivo Pinto mi Raya. Crédit: Victor Lerma.

Trente ans s’écoulent sans la réactualisation de El Tendedero. L’aspect performatif et éphémère du processus empêche la pérennité des réponses obtenues auprès des participantes précédentes. En 2009, après ces trois décennies, et face à l’intérêt grandissant pour des expositions aux thématiques féministes [xi], Mayer est invitée à présenter El Tendedero de nouveau, cette fois-ci au sein de l’exposition Sin centenario ni bicentenario : revoluciones alternas de la Universidad Iberoamericana à Mexico [xii]. La structure de l’œuvre sciemment choisie pour représenter une corde à linge a gardé, au fil des ans, la même couleur de papiers roses afin de reproduire l’intention féministe des années 1970. Les quelques moments de réactualisation de l’œuvre, parmi de nombreux autres, ponctuent l’histoire de sa production et figurent dans le catalogue d’exposition du MUAC, qui présente l’exposition de l’artiste comme retrocolectiva.

L’utilisation du terme « retrocolectiva » dans le titre de l’exposition évoque l’importance de la collectivité dans le travail de Mayer. En effet, l’artiste conçoit son travail comme ne représentant que dix pour cent de l’œuvre, tandis que le contexte et la collectivité en représentent quatre-vingt-dix pour cent [xiii]. Le terme suggéré par María Laura Rosa, historienne de l’art se consacrant à l’art féministe de l’Argentine, du Brésil et du Mexique, est soutenu et analysé par Karen Cordero Reiman historienne de l’art, conservatrice et écrivaine basée à Mexico [xiv]; l’intention se voulant de reconnaître « un scénario d’exposition qui s’écarte des récits égocentriques et souvent hagiographiques qui tendent à caractériser les rétrospectives, ouvrant la possibilité d’une implication du public dans le processus de narration » [xv]. El Tendedero ne pourrait exister sans les témoignages des femmes. Cette analyse comparée avec la narration de certain·e·s artistes, perçu·e·s comme des génies, vient reconnaître l’importance des participantes, déconstruisant un système hiérarchique.

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Mónica Mayer, El Tendedero [La corde à linge]. Photographie intégrée à la Archivo Pinto mi Raya. Crédit: Victor Lerma.

S’ajoutant à ce principe, l’œuvre répond à l’un des postulats importants du féminisme : « le personnel est politique » [xvi]. La présence d’une corde à linge, propre à une tâche ménagère relevant du privé, s’insère dans le milieu public. Les mots des femmes mexicaines retenus et exhibés viennent de sources et de vécus personnels, et relatent leur vécu dans l’espace public. La reconnaissance de leurs réalités, comme faisant partie d’un tout, dans le milieu muséal, transforme leurs expériences personnelles en enjeux politiques. En effet, le partage de ces réalités revoit l’idée de la violence comme relative à un événement personnel et conçoit qu’elle pourrait résulter d’un système. C’est de cette façon qu’un événement dérangeant en 1978, peut être défini aujourd’hui comme une forme de violence condamnable aux yeux de la loi mexicaine, tel le harcèlement de rue [xvii]. En effet, María Laura Rosa souhaite accentuer l’importance du collectif dans le travail de Mayer et l’intégration de dynamiques se rattachant aux sphères publiques et privées dans sa production [xviii]. Son œuvre découlant de l’espace public, comme les violences vécues par les femmes mexicaines, vient métaphoriquement lier la collectivité à un problème souvent perçu, à tort, comme conséquence de dynamiques privées.

Les questions : une évolution à la source d’une compréhension sociétale

El Tendedero, retrace historiquement l’évolution de la prise de conscience de Mayer face aux violences subies par les femmes. Malgré l’absence des réponses recueillies dans les débuts de son œuvre, les questions permettent d’illustrer l’évolution des revendications émises par l’artiste. En 1978, l’artiste demande aux passantes de compléter la phrase suivante : « En tant que femme, ce que je déteste le plus dans la ville, c’est… » [xix]. Sa formulation relativement large ouvre le dialogue en questionnant ce qui dérange, sans pointer un problème spécifique. C’est à force de recréer son œuvre que Mayer en vient à peaufiner ses interrogations. En 2009, elle pose aux étudiant·e·s de la Universidad Iberoamericana les questions suivantes : « Quels sont les avantages d’être un homme ? » et « Quels sont les avantages d’être une femme ? » [xx]. Mayer se tourne ici vers les enjeux des iniquités de genres. Ce n’est que six ans après cette exposition que Mayer s’attarde à identifier des termes relatifs aux violences vécues par les femmes.

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Mónica Mayer, El Tendedero [La corde à linge], détail. Photographie intégrée à la Archivo Pinto mi Raya. Crédit: Victor Lerma.

En effet, lors d’une réactualisation de son œuvre en Colombie, durant l’Encuentro Internacional de Arte de Medellín au Museo de Antoiquía, Mónica Mayer souhaite construire sa question en fonction du milieu. C’est à la suite d’un atelier, dont les participant·e·s sont majoritairement des artistes et activistes, que la question utilisée pour El Tendedero ressort sous la forme suivante : « Quand a été la première fois que tu as été harcelé·e ? » [xxi]. Cette fois-ci, la question adresse directement le harcèlement. Elle identifie le sujet pour lequel l’artiste a créé son œuvre en 1978, mais pour lequel, à l’époque, elle n’a pu trouver les mots justes. Au fil des ans, la réactualisation de l’œuvre génère des questions de façon à mieux identifier les enjeux auxquels les femmes font face, dont l’ajout de termes relatifs à la « violence domestique », de questions touchant au sentiment de « sécurité », d’actions pouvant être entreprises par les femmes afin de « mettre fin à la violence » et les moyens que ces dernières prennent pour retrouver leur « joie de vivre après avoir subi [c]es violences » [xxii]. Ces questions, soulevées dans le parcours de Mayer, se lient aux connaissances de formes de violences actuelles, de leurs sources et des actions prises afin de les contrer.

La teneur activiste de la démarche de Mayer

À présent, le constat est clair. Mónica Mayer souhaitait changer le contexte social des années 1970 dans lequel elle évoluait. La présence du groupe artistique militant de l’époque, soit Los Grupos, était insuffisante afin d’aider à faire avancer les causes du féminisme. El Tendedero était, et reste, une réponse au harcèlement de rue vécu quotidiennement [xxiii] et l’étude de cette œuvre permet d’illustrer l’évolution de la compréhension de Mayer face aux violences faites aux femmes. Le paradigme de l’art n’étant pas le seul acteur de mouvements sociaux. Il est pertinent, en constatant l’omniprésence du militantisme dans la démarche artistique de Mónica Mayer, de reconnaître les conjonctures existantes entre son travail et les groupes activistes actuels.

D’abord, il est nécessaire de reconnaître les limites relatives à l’inaccessibilité du terrain et le biais du regard externe à la réalité des Mexicaines subissant ces injustices. C’est dans cette optique que l’analyse s’est penchée principalement sur l’œuvre de Mónica Mayer, El Tendedero, ouvrant un dialogue délicat dont les spécialistes commencent à comprendre les rouages. La réactualisation de l’œuvre permet d’étudier son évolution dans le temps. Œuvre précurseure, dont l’aspect collectif prédomine, El Tendedero est influencé par son contexte. L’artiste confesse sa volonté de changer l’environnement social dans lequel elle évolue et sa place « minime » dans la production de ce qu’elle souhaite être un moyen de défense contre les agressions subies dans l’espace public. L’utilisation de « retrocolectiva », dans le titre de l’exposition rétrospective de Mayer du MUAC, met au premier plan le travail collectif de El Tendedero. L’étude des questions et leur affinement au fil des ans reflètent une évolution du vocabulaire et, par le fait même, une conscientisation sociale des violences à l’encontre des femmes. Cela témoignerait d’un approfondissement de la compréhension de l’artiste face aux abus. Sa pratique particulièrement revendicatrice trouverait une perméabilité avec les démarches activistes, observée par des spécialistes du domaine des arts, telle María Laura Rosa.

Malheureusement, la situation ne semble pas avoir évolué depuis 1978, malgré la reconnaissance sociétale et étatique des dernières années des violences faites aux femmes. L’influence de ces violences s’observe par le chevauchement des pratiques activistes et artistiques. Les actions entreprises menant à une sensibilisation aux violences à la source des féminicides s’inscrivent à la base d’une solution face au fléau auquel le Mexique fait face. L’œuvre de Mayer, nommant initialement des inconforts, donne des pistes de réflexion sur des démarches artistiques et activistes à entreprendre dans le futur. Le principe féministe liant personnel et politique, trouve tout son sens lorsque l’expérience personnelle devient chose commune. L’observation du contexte dans lequel une société s’établit reste sujette à des questionnements et les comportements dérangeants gagneraient à être partagés davantage.

 

En bannière : Mónica Mayer, El Tendedero [La corde à linge]. Photographie intégrée à la Archivo Pinto mi Raya. Crédit: Victor Lerma.


[i] Borden, Kara. (2005). «Mexico ’68: An Analysis of the Tlatelolco Massacre and its Legacy», Universidad de Oregón. 57 p., [en ligne], 
[https://scholarsbank.uoregon.edu/xmlui/bitstream/handle/1794/993/Borden.pdf].
[ii] Decker, Arden. (2015). « Los Grupos and the Art of Intervention in 1960s and 1970s Mexico », CUNY Academic Works, [en ligne], 
[https://academicworks.cuny.edu/gc_etds/901]. 
[iii] Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL). (2017). « Ressources », Féminicides au Mexique, s.d. [en ligne]. [https://www.cdhal.org/ressources/feminicides-au-mexique/]. 
[iv] Preciado, Selene. (2015). « Art as a political tool: The early feminist production of Mónica Mayer, 1976–1984 », Ph.D. diss., University of Southern California, p. 21, [en ligne], [ https://www.proquest.com/dissertations-theses/art-as-political-tool-early-feminist-production/docview/2155338460/se-2?accountid=12543].
[v] National Museum of Women in the Arts (NMWA). (2017). « FRESH TALK FORUM: El Tendedero/the Clothesline Project | Presentation by Monica Mayer », Youtubevidéo, 22 min 55 sec, [en ligne], [https://www.youtube.com/watch?v=dN5exSPhzPc].
[vi]  Preciado, Selene. (2015). op. cit., p. 22, [traduction libre].
[vii] National Museum of Women in the Arts (NMWA). (2017). op cit.
[viii] Nations Unies. (1994). « Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes », p. 3, [en ligne], [https://undocs.org/fr/A/RES/48/104].
[ix] Henaro, Sol et al. (2016). « Si tiene dudas… pregunte »MUAC-UNAM, Alumnos 47: Mexico, p. 8, [en ligne], [ https://muac.unam.mx/assets/docs/P-084-Folio_MUAC_040_Mayer-Interiores-72dpi.pdf].
[x]  National Museum of Women in the Arts (NMWA). (2017). op.cit., [traduction libre].
[xi] National Museum of Women in the Arts (NMWA). (2017). op.cit.
[xii] Henaro, Sol et al. (2016). op. cit,. p. 8.
[xiii] National Museum of Women in the Arts (NMWA). (2017). op.cit.
[xiv] Cordero Reiman, Karen. (2016). « When in Doubt… Ask: Mónica Mayer’s Artistic Project», dans: Henaro, Sol et al. (2016). « Si tiene dudas… pregunte », MUAC-UNAM, Alumnos 47 : Mexico, p. 33, [en ligne], [https://muac.unam.mx/assets/docs/P-084-Folio_MUAC_040_Mayer-Interiores-72dpi.pdf].
[xv] Cordero Reiman, Karen. (2016). « When in Doubt… Ask: Mónica Mayer’s Artistic Project», dans: Henaro, Sol et al. (2016). op cit. p. 33, [traduction libre].
[xvi] Cordero Reiman, Karen. (2016). « When in Doubt… Ask: Mónica Mayer’s Artistic Project», dans: Henaro, Sol et al. (2016). op cit. p.34, [traduction libre].
[xvii] Sotelo Villa, Benito et Mendoza Alcántara Karla. (2019) « Análisis comparado internacional de la legislación contra el acoso sexual en espacios públicos », UNO MUJERES, Mexico, [en ligne], [https://mexico.unwomen.org/es/digiteca/publicaciones/2019/06/analisis-comparado-legislacion#view].
[xviii] Henaro, Sol et al. (2016). op. cit., p. 33.
[xix]  National Museum of Women in the Arts (NMWA). (2017). op.cit, [traduction libre].
[xx] National Museum of Women in the Arts (NMWA). (2017). op.cit, [traduction libre].
[xxi] National Museum of Women in the Arts (NMWA). (2017). op.cit, [traduction libre].
[xxii] National Museum of Women in the Arts (NMWA). (2017). op.cit, [traduction libre].
[xxiii] Laura Rosa, María et Mayer, Mónica. (2015). « Fragments of a Correspondence: Exchanges between María Laura Rosa and Mónica Mayer on Feminism, the Everyday, and Creation », dans: Henaro, Sol et al. (2016). « Si tiene dudas… pregunte », MUAC-UNAM, Alumnos 47: Mexico, p. 195, [en ligne], [https://muac.unam.mx/assets/docs/P-084-Folio_MUAC_040_Mayer-Interiores-72dpi.pdf].



CASSANDRA LAVOIE | RÉDACTRICE ET CO-RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS

6D’origine sino-mauricienne, Cassandra Lavoie navigue entre les tensions générées par une réalité multiculturelle. Son vécu lui procure une sensibilité quant à l’importance, voire la nécessité, d’une juste représentativité des femmes racisées dans la place discursive. Candidate à la maîtrise en muséologie à l’Université de Montréal, elle souhaite contribuer à l’ouverture de la muséologie par l’ajout de sa pensée. L’histoire de l’art contemporain et actuel lui servent de vecteur d’analyse afin de couvrir des thématiques décoloniales, intersectionnelles et de démocratie culturelle. Elle croit en l’apport du dialogue afin de reconnaître la place des communautés diversifiées au sein de la province de Québec.

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