Violences faites aux femmes au Mexique: l’art comme agent dénonciateur

Par Béatrice Larochelle et Cassandra Lavoie

Les recherches de cet article ont été conduites à pareille date l’an dernier. Le nombre de victimes de féminicides au Québec et au Mexique, qui continue d’augmenter à une vitesse fulgurante depuis, les rend tristement actuelles.

Un fléau social se fait depuis longtemps sentir au Québec: au moment où nous entreprenions les recherches pour cet essai, 10 féminicides avaient déjà eu lieu depuis le début de l’année 2021. Dix femmes, assassinées par des hommes en raison de leur genre [i]. Bien que présente partout dans le monde, la violence faite aux femmes sévit particulièrement au Mexique. Suite à la couverture médiatique mondiale des années 90 au sujet du « massacre systématique des femmes à Ciudad Juárez » [ii] et de la condamnation de l’État mexicain par la Cour Interaméricaine des Droits Humains pour son incapacité à prévenir et garantir le droit à la vie, le Mexique s’est retrouvé au centre de l’attention internationale en termes de meurtres contre le genre féminin [iii]. Malheureusement, le Mexique est devenu le pays « de référence » en matière de féminicides à travers le monde. Alors que les manifestations citoyennes et les reportages se multiplient, les victimes de cette crise sociétale, fréquemment invisibilisées, deviennent les figures de proue d’un mouvement pour la protection des femmes mexicaines, au sein du pays comme à l’international. La violence faite aux femmes est même devenue le cheval de bataille de plusieurs artistes mexicaines contemporaines et une thématique d’exposition dans le milieu muséal au Mexique. Ceci nous amène à nous questionner: est-ce que l’art peut offrir une plateforme accessible et réflexive à la cause? Et dans un autre ordre d’idées, quel rôle peut et doit prendre le musée face à une telle crise?

Féminicide, femicide, feminicidio: les origines du terme

Avant toute chose, une définition détaillée ainsi qu’un retour aux racines du mot « féminicide » s’imposent, ce terme étant tout sauf anodin. La première utilisation documentée du terme « femicide », dérivé anglais de « féminicide », remonte à 1801, année de la parution du  livre Une vue satirique de Londres à l’aube du XIXe siècle, dans lequel l’auteur John Corry décrit le meurtre d’une femme. Le terme a été repris en 1976 par la militante féministe Diana Russell au Tribunal international des crimes contre les femmes [iv]. Si la définition a quelque peu changé depuis 1976, aujourd’hui, le terme est couramment compris comme suit: « le meurtre d’une ou de plusieurs femmes par un ou plusieurs hommes en raison de leur condition féminine » [v]. Pour Russell, le féminicide serait la dernière étape fatidique d’une longue suite de violences (verbale, physique, sexuelle, émotionnelle, etc.) infligées aux femmes et motivées par le sexisme [vi]. Dans le monde hispanophone, particulièrement en Amérique latine, une nuance est posée entre le féminicide de Russell, basé sur une violence genrée, et le « feminicidio », plus politique, qui met l’accent sur la part de responsabilité de l’État dans ces actes [vii].

Au Québec, la population réclame de plus en plus l’utilisation du terme « féminicide » dans les médias, en opposition au classique « crime passionnel ». Pourquoi cette nécessité de nommer? L’avocate Élisabeth Gendron explique que les statistiques demeurent  peu favorables aux femmes qui sont, encore aujourd’hui, plus susceptibles de subir une forme quelconque de violence. Ces statistiques sont d’autant plus alarmantes quand il s’agit de femmes racisées, issues des Premières nations ou de la communauté LGBTQ +. Elle poursuit:

En nommant le problème, nous saurons mieux nous y attaquer. En nommant le problème, nous prendrons conscience que les assassinats de femmes qui se succèdent et font périodiquement la une des journaux ne sont pas de simples événements épars, disséminés […] nous réaliserons que nous faisons face à un inacceptable, mais bien présent, problème de féminicide, qui n’est visiblement pas sur le point de se résorber, et que le Québec n’a pas encore atteint l’égalité effective entre les sexes et les genres. C’est en nommant le problème tel qu’il est qu’un jour enfin ces violences genrées seront du passé. [viii]

Ces explications permettent de brosser un portrait synthétique du terme « féminicide » et de son importance grandissante au sein du monde politique, social et médiatique. L’étymologie permet de comprendre la hausse d’analyses propres au phénomène qu’il décrit et ainsi prépare le terrain pour notre analyse du contexte mexicain.

Portrait actuel de la violence faite aux femmes au Mexique

La situation au Mexique est critique. Selon les statistiques, environ 3800 femmes seraient tuées chaque année, avec une moyenne de 10,5 meurtres par jour [ix]. Dans la dernière décennie, six femmes sur dix ont été victimes d’une agression. En ce qui concerne les filles de 10 à 14 ans, une sur quatre a déjà été victime de violence en milieu scolaire et, chaque jour, 32 deviennent mères suite à des abus sexuels [x]. Ces statistiques alarmantes dressent le portrait de la réalité des femmes et enfants mexicain·e·s. Malheureusement, l’État a une part de responsabilité dans cette situation. Elle se manifeste entre autres par une corruption policière, militaire et politique. Un exemple flagrant de ce phénomène est le nombre de disparitions dites forcées qui sévissent au pays. Le paradoxe dans lequel le gouvernement et les représentants de la paix sont à la source d’importantes disparitions de femmes présente la complexité du problème auquel les femmes mexicaines sont confrontées. Teresa Incháustegui Romero, sociologue de la Universidad Nacional Autonoma de México, souligne l’importance du système patriarcal comme l’une des causes de la hausse du taux de féminicides au Mexique. Selon elle, le sexisme est à la base du problème [xi]. Incháustegui Romero conçoit que la situation serait, paradoxalement, liée à l’évolution de l’autonomie féminine [xii]. En effet, la reconnaissance des femmes comme individus à part entière aux yeux de la société mexicaine date de quelques décennies seulement et tend à soulever de nouveaux enjeux, tels que la criminalisation de la violence faite aux femmes [xiii]. Une tension s’inscrit entre l’émancipation des femmes et une masculinité toxique résultant d’une société patriarcale et d’un système judiciaire défaillant. Le terme masculinité toxique s’emploie:

pour désigner les normes étroites, traditionnelles ou stéréotypées de masculinité qui régissent la vie des garçons et des hommes. […] Le concept renvoie à deux effets indissociables des représentations de la masculinité. Premièrement, la masculinité toxique est préjudiciable aux femmes. Elle induit des comportements sexistes et patriarcaux tels que les violences. Autrement dit, elle contribue aux inégalités entre les sexes, qui pénalisent les femmes au profit des hommes. Deuxièmement, [elle] est préjudiciable aux hommes eux-mêmes. Les normes étroites et stéréotypées de la masculinité pèsent sur leur santé physique et psychologique, leurs rapports aux femmes, leur façon d’élever leurs enfants et leurs relations avec les autres hommes. [xiv]

Ensuite, l’urbanisation au Mexique a été rendue possible, entre autres, par les maquiladoras, « des usines de montage qui assemblent en exemption de droits de douane des biens importés destinés à être intégralement réexportés » [xv]. Ces industries engagent plusieurs femmes célibataires migrantes, dont le travail est souvent peu qualifié, peu protégé et très précaire, particulièrement pour celles possédant un niveau de scolarité plus faible que leurs collègues hommes. Pour une travailleuse non qualifiée, une journée de travail de 10 à 12 heures rapporte moins de 5 dollars canadiens. Ces conditions créent un environnement de travail machiste où les travailleuses sont vulnérables à la prostitution, la discrimination et la violence urbaine [xvi]. Ainsi, le système socio-économique mexicain présente des enjeux de classe allant au-delà du pays et à la source d’un environnement précaire pour les femmes mexicaines. Ce contexte met en lumière la relation entre la situation des narcotrafiquants au Mexique et la violence faite aux femmes souvent mentionnée dans la littérature sur le sujet. En effet, il faut comprendre que l’arrivée du crime organisé a, de manière générale, fait augmenter le taux de violence dans tout le pays. Par le fait même, la traite des femmes a également augmenté, s’ajoutant au nombre grandissant de femmes disparues. Les femmes les plus à risque de se faire approcher par les organisations criminelles sont souvent pauvres, migrantes et vulnérables. Ces femmes sont forcées de se mettre en danger en vendant soit de la drogue ou leur corps [xvii]. Ce contexte les amène donc à vivre aux dépens de milieu particulièrement dangereux, et dans lesquels elles sont souvent victimes de violences.

Bien entendu, l’ensemble des facteurs menant à la compréhension de la mort de milliers de femmes mexicaines serait sujet à approfondissement. La présente étude permet tout de même une meilleure compréhension de chacune des causes de la violence dont les femmes sont victimes au Mexique, soit la corruption de l’État, le système patriarcal, la situation socio-économique et le marché narcotrafiquant. Il est important, sinon nécessaire, de se questionner sur la responsabilité de l’individu, voire même de l’homme, dans cette violence. De cette manière, il devient possible d’étudier les initiatives prises par le milieu muséal afin d’éduquer la population et la sensibiliser à ce fléau.

La violence faite aux femmes au Mexique vue par le milieu de l’art

C’est dans cette optique que nous avons pris pour étude de cas l’exposition Feminicidio en México. ¡Ya Basta! présentée en 2017 au Musée de la Mémoire et de la Tolérance. Plusieurs éléments scénographiques et muséologiques y sont employés afin de réclamer justice pour les féminicides survenus au Mexique et de faire comprendre que « cela en est assez [traduction libre] » [xviii]. L‘exposition est ainsi construite pour éduquer, sensibiliser, prévenir et rendre hommage aux femmes disparues et assassinées.

D’abord, la cartografía del feminicidio (« cartographie du féminicide » en français) reconstruit géographiquement la dispersion des féminicides à travers le Mexique à l’aide d’un fil de laine et de nœuds aux endroits où les taux de féminicides sont particulièrement élevés [xix]. Les marges du plan affichent des statistiques troublantes informant le visiteur des derniers nombres compilés de féminicides. Des thèmes comme la criminalisation et la typologie du féminicide sont évoqués [xx]. La catégorisation adéquate de cette forme de violence mène à la compréhension d’un acte qui n’est plus banalisé comme un « crime passionnel », appellation romantisée par les médias. Grâce à cette cartographie identifiant graphiquement les enjeux nationaux auxquels le Mexique fait face en matière de féminicides, il devient aisé de se faire une meilleure idée de l’ampleur du problème.

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Cartografía del feminicidio (Cartographie du féminicide), Musée de la Mémoire et de la Tolérance, Mexico, 2017. [en ligne], [https://artsandculture.google.com/story/ggXR6cF5Dj33Kw].

L’exposition se poursuit avec des installations immersives. La première consiste en un couloir où de lourdes cordes blanches sont suspendues au plafond. Le·la participant·e est invité·e à parcourir ce couloir, son chemin étant sans cesse freiné par les cordes, alors que des phrases discriminatoires et violentes émanent de haut-parleurs en périphérie. L’idée derrière cette installation est de pousser le·la visiteur·euse à se questionner sur les abus auxquels les femmes sont régulièrement confrontées. Cette approche demande une interaction du·de la visiteur·euse avec l’environnement d’exposition, le·la plaçant dans la peau d’une victime de harcèlement, ou inversement, le·la faisant remettre en question son rôle potentiel de persécuteur·ice [xxi]. Alors que l’installation précédente illustre une donnée statistique, celle-ci devient, dans ce cas-ci, une violence tangible au terme du vécu de chacun.

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Pasillo de cuerdas ( Allée de cordes), Musée de la Mémoire et de la Tolérance, Mexico, 2017, [en ligne, [https://www.chilango.com/cultura/feminicidios-la-nueva-exposicion-del-memoria-y-tolerancia/].

Plus loin, une grande « Spirale de la violence » a été tracée sur le sol avec des mots relevant d’actes violents allant du chantage à la mort, en passant par le mensonge, la jalousie, l’humiliation et le contrôle, etc. Cette liste énumère l’ensemble des violences psychologiques, verbales, physiques, sexuelles et économiques dont les femmes sont victimes. Une fois dans l’installation, le·la visiteur·euse parcourt pas à pas les différentes étapes du « cycle de la violence conjugale », jusqu’à l’ultime acte de violence envers les femmes, le féminicide [xxii]. Ce cycle se compose de quatre phases, soit la tension, l’agression, la justification et la réconciliation. Insidieux, « il s’installe progressivement avant même que les effets se fassent sentir. Malgré ce caractère insidieux, les personnes qui en sont victimes finissent par vivre dans un climat de terreur créé par leur partenaire où elles ressentent de la peur, de la honte, de la culpabilité, du doute et de l’impuissance » [xxiii].

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Espiral de la violencia (Spirale de la violence), Musée de la Mémoire et de la Tolérance, Mexico, 2017. [en ligne], [https://www.chilango.com/cultura/feminicidios-la-nueva-exposicion-del-memoria-y-tolerancia/].

Ces moyens muséographiques efficaces incitent le·la spectateur·ice à participer et l’impliquent activement dans la problématique. Le·la spectateur·ice est constamment stimulé·e par des modes de communication variés. Tantôt informatif, tantôt contemplatif, le parcours peut rapidement passer du ludique à l’émotif.

Après la « Spirale de la violence », une petite salle est aménagée de manière à rappeler un fond d’archives, avec une lumière tamisée et des étagères remplies de cartables répertoriés. Cette mise en scène immersive illustre les différents dossiers de violence genrée oubliés et passés sous silence par le système judiciaire. Selon le Musée de la Mémoire et de la Tolérance, seulement 1 agresseur sur 32 se rend en Cour pour jugement [xxiv]

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Impunidad (Impunité), Musée de la Mémoire et de la Tolérance, Mexico, 2017. [en ligne], [https://culturacolectiva.com/arte/exposicion-feminicidio-en-mexico].

La visite se poursuit avec les réactions des communautés activistes et artistiques face aux abus. Un regroupement d’œuvres intitulé La gráfica de la lucha [Le graphique de la lutte] exhibe les affiches conçues par les mouvements militants.

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La gráfica de la lucha (Le graphique de la lutte), Musée de la Mémoire et de la Tolérance, Mexico, 2017. [en ligne], [https://artsandculture.google.com/exhibit/femicide-in-mexico/eQLS6cF5Dj33Kw].

Finalement, le travail de Teresa Margolles complète l’exposition. L’oeuvre Sonidos de la muerte (2017), une installation sonore composée de sons ambiants enregistrés là où le corps d’une femme a été retrouvé [xxv], ainsi que le collage photographique monumental Pesquisas (2016) regroupant différentes affiches de femmes disparues placardées à travers la ville de Ciudad Juárez [xxvi], y sont présentés. Le·la visiteur·euse sensible aux conséquences des féminicides peut ainsi percevoir les façons dont la société mexicaine se mobilise afin de résister aux violences envers les femmes. Somme toute, l’analyse muséologique des éléments d’exposition permet de constater que Feminicidio en México. ¡Ya Basta! se situe à mi-chemin entre le domaine des arts, de l’histoire, des sciences et de la politique.

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Vue d’exposition. Feminicidio en México. ¡Ya basta !. Musée de la Mémoire et de la Tolérance. [en ligne], [https://artsandculture.google.com/exhibit/femicide-in-mexico/eQLS6cF5Dj33Kw].

En conclusion, l’étude du concept de féminicide et de ses racines était nécessaire afin d’établir des liens entre l’évolution du terme dans la littérature et sa perception autant au Québec qu’en Amérique latine. Cette étude nous a permis d’en brosser un portrait historique et d’en expliquer l’importance grandissante aux yeux des spécialistes.

Ensuite, une mise en contexte de la situation au Mexique était nécessaire afin d’expliquer l’ampleur du phénomène dans ce pays. Pour ce faire, nous avons nommé les personnes touchées, soit les femmes et les enfants, et nous avons énuméré les morts causées par cette triste réalité. Les féminicides étant les conséquences d’un système, nous nous sommes ensuite attardées à leurs causes. La responsabilité d’un État corrompu, un système patriarcal basé sur le sexisme et la masculinité toxique, la situation socio-économique précaire des femmes mexicaines et le rôle du marché des narcotrafiquants usant des femmes et de leur corps à des fins de marchandisation illégale en sont les principales. Ces phénomènes se chevauchant constituent dans leur ensemble une piste de réponse à la question des féminicides.

À la lumière de ces informations, il nous semblait pertinent d’analyser le rôle du musée face à cette crise en faisant l’étude de l’exposition Feminicidio en México. ¡Ya Basta! au Musée de la Mémoire et de la Tolérance. Les initiatives de l’exposition avaient pour but d’éduquer, de sensibiliser et de prévenir les féminicides. La muséographie est en effet un médium propice pour confronter l’individu à des formes d’agressions qu’il n’aurait pas pu identifier comme élément déclencheur des cycles de violence menant aux féminicides. L’art peut offrir une plateforme accessible et réflexive à la cause, et le musée peut servir de structure pour présenter les enjeux d’une crise sociétale. La complexité du problème, qui inclut la responsabilité d’un système, laisse place à des questionnements quant à la prévention des féminicides. Une société axée vers la sensibilisation et la prévention donnerait la chance aux musées et aux arts d’offrir des solutions en ce sens. En effet, l’exposition pourrait être un milieu propice pour toucher l’individu de façon à éliminer les motivations intrinsèques poussant au féminicide. Les arts pourraient même constituer une solution à la désensibilisation générée par la surexposition à la violence par les médias propre à notre époque.

En bannière : Pasillo de cuerdas (Allée de cordes), Musée de la Mémoire et de la Tolérance, Mexico, 2017, [en ligne], [https://artsandculture.google.com/story/ggXR6cF5Dj33Kw].


[i] PINEDA, Amélie. (2021). «Quatorzième féminicide de l’année au Québec», Le Devoir, [en ligne], [https://www.ledevoir.com/societe/619329/14e-feminicide-une-mere-de-famille-tuee-par-son-conjoint].
[ii] MONARREZ FRAGOSO, Julia Estela. (2000). La cultura del feminicidio en Ciudad Juárez, 1993-1999. Frontera norte, 12(23). p. 87-117.
[iii] Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL). (s.d.). Ressources. Féminicides au Mexique, [en ligne], [https://www.cdhal.org/ressources/feminicides-au-mexique/].
[iv] Observatoire canadien du fémicide pour la justice et la responsabilisation. (s.d.). « L’histoire du terme “fémicide” », Observatoire canadien du fémicide pour la justice et la responsabilisation, [en ligne], [https://www.femicideincanada.ca/fr/propos/histoire].
[v] Observatoire canadien du fémicide pour la justice et la responsabilisation. (s.d.). op. cit.
[vi] Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL). (s.d.). op. cit.
[vii] Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL). (s.d.). op. cit.
[viii] GENDRON, Élisabeth. (2020). « Il faut nommer le “féminicide” au Québec », Le Devoir, [en ligne], [https://www.ledevoir.com/opinion/idees/573947/il-faut-nommer-le-feminicide-au-quebec].
[ix] SALIBA, Frédéric. (2020). « Au Mexique, les femmes en grève pour dénoncer les féminicides », Le Monde,  [en ligne], [https://www.lemonde.fr/international/article/2020/03/10/au-mexique-les-femmes-en-greve-pour-denoncer-les-feminicides_6032462_3210.html].
[x] AFP. (2020). « Féminicides: 3800 femmes tuées chaque année au Mexique », Le Journal de Montréal, [en ligne], [https://www.journaldemontreal.com/2020/11/25/feminicides-3800-femmes-tuees-chaque-annee-au-mexique].
[xi] INCHAUSTEGUI ROMERO, Teresa. (2014). « Sociología y política del feminicidio; algunas claves interpretativas a partir de caso mexicano », Sociedade e Estado, v. 29, n. 2, p. 373-400.
[xii] INCHAUSTEGUI ROMERO, Teresa. (2014). op. cit.
[xiii] INCHAUSTEGUI ROMERO, Teresa. (2014). op. cit.
[xiv] FLOOD, Michael. (2020). « Un garçon, ça ne pleure pas ! », Books, vol. 105, no. 3, p. 21-24.
[xv] UNIVERSALIS. (s.d.). « Maquiladoras », Encyclopædia Universalis, [en ligne], [https://www.universalis.fr/encyclopedie/maquiladoras/].
[xvi] Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL). (s.d.). op. cit.
[xvii] Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL). (s.d.). op. cit.
[xviii] LUCHADORAS MX. (2017). Feminicidio en México ¡Ya Basta!, [vidéo], 5 min 01 sec, [en ligne], [https://www.youtube.com/watch?v=P8IpJCMpLOY]. 
[xix] Google Arts & Culture. (2017). « Femicide in Mexico. That’s Enough! » Google Arts & Culture, [en ligne]. [https://artsandculture.google.com/exhibit/femicide-in-mexico/eQLS6cF5Dj33Kw].
[xx] Google Arts & Culture. (2017). op. cit.
[xxi] Google Arts & Culture. (2017). op. cit.
[xxii] Google Arts & Culture. (2017). op. cit.
[xxiii] INSPQ. (2021). « Trousse média sur la violence conjugale », Institut national de santé du Québec, [en ligne], [https://www.inspq.qc.ca/violence-conjugale/comprendre/de-quoi-parle-t-on].
[xxiv] Google Arts & Culture. (2017). op. cit.
[xxv] Galerie Peter Kilchmann. (s.d.). Teresa Margolles, [en ligne], [https://www.peterkilchmann.com/artists/teresa-margolles/overview/sonidos-de-la-muerte-sounds-of-death-2008].
[xxvi] La Fabrique culturelle. (2017). Teresa Margolles : sublimer l’horreur, [en ligne]. [http://www.lafabriqueculturelle.tv/dossiers/1541/teresa-margolles-sublimer-lhorreur].



Béatrice LarochelleBÉATRICE LAROCHELLE | RÉDACTRICE ET COÉDITRICE

Béatrice Larochelle est étudiante à la maîtrise en muséologie à l’UQAM. Elle est titulaire d’un certificat en muséologie et diffusion de l’art et d’un baccalauréat en histoire de l’art, complétés respectivement à l’UQAM et à l’Université Laval. Ses recherches portent sur la mise en exposition de pratiques artistiques éphémères et écologistes. De manière plus large, elle s’intéresse aux pratiques artistiques traitant du beau, du sensible et du poétique, tout en ayant un regard marqué par les enjeux sociaux et environnementaux. Béatrice s’est impliquée dans l’organisation de diverses expositions d’art actuel telles que Jeux de pouvoir: montrer, imposer, manœuvrer (2019) et ce qui du monde se prélève permet à l’œil de s’ouvrir (2020). Elle possède une vaste expérience en médiation muséale, a réalisé un stage avec la revue ESPACE art actuel en 2020 et poursuit actuellement un stage au sein de la galerie Art Mûr. Elle est rédactrice pour Ex_situ depuis plus de deux ans. 

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CASSANDRA LAVOIE | RÉDACTRICE 6

D’origine sino-mauricienne, Cassandra Lavoie navigue entre les tensions générées par une réalité multiculturelle. Son vécu lui procure une sensibilité quant à l’importance, voire la nécessité, d’une juste représentativité des femmes racisées dans la place discursive. Candidate à la maîtrise en muséologie à l’Université de Montréal, elle souhaite contribuer à l’ouverture de la muséologie par l’ajout de sa pensée. L’histoire de l’art contemporain et actuel lui servent de vecteur d’analyse afin de couvrir des thématiques décoloniales, intersectionnelles et de démocratie culturelle. Elle croit en l’apport du dialogue afin de reconnaître la place des communautés diversifiées au sein de la province de Québec.

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