Qu’est-ce qu’être artiste au XXIe siècle ?

Par Charline Giroud

Un peu d’histoire

Avant d’acquérir le statut d’artiste, les peintres et les sculpteurs de l’Antiquité et du Moyen-Âge étaient considérés comme les simples détenteurs d’un savoir-faire, et la valeur de leur travail était jugée à la valeur des matériaux utilisés. Ce n’est qu’à partir de la Renaissance que l’on commence à valoriser leur compétence et à les considérer comme des intellectuels plutôt que des artisans. Leur statut s’élève donc mais leur travail reste un art de commande, souvent religieux ou aristocratique, voire bourgeois, et dépend donc de la volonté et du goût de leurs mécènes.

Au XVIIe siècle, l’arrivée des académies impose un cadre de formation artistique et définit les règles à suivre quant à la bonne pratique esthétique et thématique. Au sein de cette nouvelle « hiérarchie des genres », les artistes cherchent la reconnaissance absolue en se faisant peintres d’histoire, espérant ainsi obtenir des faveurs royales.

Au XIXe siècle, des artistes comme Gustave Courbet (1819 – 1877) ou comme ceux ayant participé au Salon des refusés de 1863 en France, sonnent le glas de la révolte contre les institutions. Les courants d’avant-garde du XXe siècle n’auront alors de cesse de vouloir s’affranchir du passé et du carcan académique. Les artistes veulent pouvoir s’exprimer librement, quitte à déplaire au plus grand nombre. Le mythe de l’artiste maudit et bohème apparaît : vu comme un génie incompris, il meurt dans la pauvreté, sans avoir pu connaître la gloire de son vivant.

Les modernistes, puis après eux les artistes contemporains, poursuivent dans cet esprit de liberté et vont même encore plus loin : c’est l’originalité à tout prix. Il faut absolument faire différemment. Qu’en est-il des pratiques émergentes ?

Définitions de l’art actuel

En fréquentant le milieu de l’art à Montréal, une chose m’a particulièrement marquée : les artistes actuels refusent systématiquement les médiums classiques. Ni peinture, ni sculpture, ils présentent leur travail comme des « installations hybrides ». Une des caractéristiques de l’art actuel est en effet le décloisonnement et le mélange (des genres, des styles, des matériaux, etc.). De plus, l’art a, depuis quelques décennies déjà, le droit d’être immatériel, voire invisible. Certains artistes ne produisent ainsi plus d’objets mais des performances qui se rapprochent du domaine de l’événementiel. D’autres veulent toucher de nouveaux sens, on parle alors d’art sonore, tactile ou olfactif. Certains artistes restent dans le domaine du visuel mais expérimentent les nouvelles technologies comme la réalité virtuelle, l’impression 3D, l’intelligence artificielle, les biotechnologies, etc. C’est la naissance de l’art numérique. L’exposition Mirages & miracles du Centre Phi à Montréal en février 2019 en était une très belle manifestation.

Annie Charland Thibodeau, Les étendues et le vaste où on peut habiter, 2016, Linoléum, mousse de rembourrage, pigments, vernis, 610 x 205 cm. Documentation: Sophie G. Bergeron, Centre Bang.

Quel est le but de toutes ces nouvelles pratiques ? Arriver à des créations totalement inédites, du jamais vu ! Cette course à l’originalité, voire même parfois au scandale, amorcée par les avant-gardes historiques, est donc toujours présente. La différence est qu’aujourd’hui, elle est attendue des spectateurs et valorisée par le marché. Ainsi, les cinq critères d’évaluation des œuvres actuelles sont l’originalité maximale, l’authenticité individuelle, l’excentricité, la transgression des règles et la notoriété institutionnelle [i].

Un autre point commun, que les artistes d’aujourd’hui partagent avec les avant-gardes, est d’être de son temps. Les noms donnés aux différents courants tels que « l’art moderne », « les modernistes », « l’art contemporain » et maintenant « l’art actuel » en sont autant de démonstrations. Tous comme leurs aînés, les artistes actuels se préoccupent de ce qui se passe en ce moment, de ce à quoi ils sont confrontés au quotidien. On observe donc certaines récurrences dans les thématiques des œuvres contemporaines telles que l’environnement et l’écologie, les crises politiques et sociales, le rapport au corps et ses composantes, la spiritualité et l’identité, l’inclusion, notamment des femmes, des personnes ayant un handicap et des minorités ethniques [ii]. Aujourd’hui, on peint la discrimination et la fonte des glaces comme on peignait les transformations urbaines et la révolution industrielle au temps des impressionnistes. Cependant, on ne s’oppose plus aux conventions comme le faisait l’art moderne mais plutôt aux valeurs de consommation et d’information qui régissent notre société actuelle [iii].

Alors que nous tentons de définir grossièrement l’art actuel, plusieurs spécialistes s’entendent sur le fait qu’il ne s’agit en réalité ni d’une esthétique ni d’une idéologie, mais plutôt d’une invitation à la réflexion. Selon François Boutard, « une des caractéristiques fondamentales de l’art contemporain est le questionnement foisonnant qu’il provoque, il ne se contente pas d’une démarche esthétique de reproduction [ni même d’une démarche conceptuelle], mais interroge le spectateur [iv] ». Pour Jürgen Habermas, si l’art actuel permet de faire voir la réalité, il n’en est pas pour autant le reflet ni l’échappatoire [v].

Les nouveaux enjeux de l’art

Être de son temps est-il plus difficile au XXIe siècle dans un contexte de mondialisation ? Il y a certes plus d’échanges mais aussi plus de concurrence. Et les artistes ont beau être plus originaux, ils sont aussi plus nombreux et risquent de se perdre dans « la masse ». Le combat entre originalité et multiplicité est donc au cœur des nouveaux enjeux artistiques. D’autant plus que l’époque dans laquelle nous vivons donne une place croissante à la création artistique, en même temps que l’individu se recentre sur lui-même et son bien-être. Nous désirons tous aujourd’hui façonner nos parcours de vie et concilier contraintes matérielles et quête du bonheur. Les métiers artisanaux et créatifs regagnent du terrain et de nombreux cadres carriéristes abandonnent tout pour vivre de leur passion. Les artistes n’ont donc plus le monopole de la créativité ni même de l’innovation , et encore moins celui de la liberté de « choisir sa vie ». De nos jours, être « bohème » est devenu tendance.

Dans ce contexte de société de consommation et d’individualisation qui, d’entrée de jeu, banalise tout, comment alors susciter l’intérêt et être visible en tant qu’artiste professionnel ? Les médias et les musées ont-ils encore un rôle à jouer dans la reconnaissance artistique et l’éducation du public ? Au XIXe siècle, c’était le couple marchand – critique d’art qui faisait « la pluie et le beau temps » dans ce domaine. À partir des années 1960, le critique a été remplacé par le conservateur. Aujourd’hui, face à une diminution des financements publics, c’est le collectionneur privé qui a pris le relais [vi].
Dans ce cas, comment communiquer et à qui s’adresser ? Pour Rose-Marie Arbour et Francine Couture,

plus la pratique artistique est devenue autonome, plus elle s’est libérée des systèmes d’information et de communication qui en avait fait traditionnellement un lieu et un objet de rencontre et de consensus. Non seulement l’art actuel s’adresse aux spécialistes du milieu de l’art mais ses lieux mêmes de diffusion et d’exposition se sont spécialisés en délaissant le réseau des galeries commerciales. L’écart entre un public spécialisé et un public élargi s’accentua et l’art n’a définitivement plus besoin du grand public pour exister [vii].

Shabnam Zeraati, Side Effects, 2019-2020, plexiglas et plâtre, dimensions variables. Photo : Guy Samson.

Pas besoin du « grand public », donc pas besoin des « grands médias » ? Dans ce cas, pourquoi ces derniers diffuseraient-ils une critique d’art actuel destinée au grand public si ce dernier n’est pas concerné ? On constate en effet que, très souvent, les sujets artistiques sont peu développés et mis en avant dans les journaux, et se limitent à de la simple information culturelle. D’autant plus qu’il semble difficile aujourd’hui d’émettre une critique envers des œuvres contemporaines sans être catalogué d’ignorant, d’arriéré et d’insensible.

Au temps des académies, comme évoqué plus haut, il y avait des règles à respecter en matière d’art et le critique les utilisait pour émettre son jugement. De nos jours, il n’y a plus de critères car on revendique une liberté artistique totale. Donc comment juger ? Comme le dit Anne-Marie Bouchard, « face à l’opinion de tout un chacun et à la culture du moi, […] tous les goûts sont « plus que jamais » dans la nature [viii] ». Pour elle, même les institutions muséales n’osent plus prendre position dans l’attribution de la valeur artistique [ix] et préfèrent se référer à des « sources sûres ». Cela se voit notamment à travers les organisations d’expositions blockbusters, qui sont, elles, largement médiatisées. En exposant des artistes déjà reconnus, les musées touchent un public plus large et espèrent ainsi récolter un maximum d’entrées.

Mais les artistes actuels veulent-ils vraiment faire partie de cette « machine à sous » ? On peut citer ici l’exemple de Stanley Février qui avait mené une action coup de poing en août 2019 devant le Musée d’Art Contemporain de Montréal. Il protestait contre la sous-représentation des artistes émergents québécois issus de la diversité au sein des grandes institutions publiques [x]. Pour certains, c’est en effet un laisser-passer pour la reconnaissance, les conservateurs jouant toujours un rôle important dans la valorisation des artistes sur le marché. Mais pour d’autres, il s’agit d’activités de divertissement populaire, à la limite du grand spectacle, soutenues par de nombreux renforts médiatiques.

La valeur économique et sociale de l’art actuel

Si certains artistes actuels refusent d’être associés de trop près avec un système capitaliste, en sont-ils pour autant désintéressés ? Autrement dit, existe-t-il encore des artistes bohèmes ? Dès le début du XXe siècle, certains courants comme Dada et certains peintres comme Duchamp, Picabia et plus tard Warhol, affichent une désinvolture, parfois cynique, à l’égard de l’art et de l’argent. Plus proche de nous, Ben joue aussi sur la confusion des genres. Il assume en effet une possible illégitimité de son travail en reproduisant un code-barres et en écrivant dessous : « est-ce bien de l’art ? ». Il n’hésite pas non plus à commercialiser ses phrases-chocs sous forme de produits dérivés et rentre ainsi dans le jeu de la consommation de masse.

Cela soulève également une autre question : celle de la valeur d’une œuvre. Comment la déterminer aujourd’hui ? Son prix n’a plus de rapport avec son coût de production car, comme évoqué précédemment, les critères d’évaluation sont immatériels, liés à l’originalité du travail et à la personnalité de l’artiste. Mais cela ne suffit pas pour autant. Sa réputation, qu’elle soit publique, privée ou médiatique, est aussi primordiale dans l’évaluation de ses oeuvres [xi]. C’est d’ailleurs à cette étape que le rôle du galeriste est important. Ce dernier doit aujourd’hui travailler avec les spécialistes influents et les institutions publiques pour faire reconnaître un artiste et ainsi donner des signaux de qualité pour attirer les collectionneurs privés [xii].

Si l’État est aussi un acteur important dans la reconnaissance des artistes actuels, il l’est avant tout dans leur financement. Son soutien, qu’il soit central ou local, se retrouve en effet à tous les niveaux, de la production à l’exposition. Par le biais des résidences d’artistes, bourses, participation financière aux projets de recherche, etc., il permet aux créateurs de consacrer de longues périodes à un travail. La politique du 1% artistique, qui oblige à consacrer cette part du montant des travaux de construction d’un bâtiment public à l’achat d’œuvres, en est un autre exemple. De plus, l’État dispose d’un budget annuel consacré à l’achat de créations artistiques.

Néanmoins, la part publique d’investissements dans les arts tend à diminuer chaque année pour cause de restriction budgétaire. On voit ainsi de plus en plus de galeristes et de collectionneurs financer la production d’œuvres mais aussi d’entreprises devenir mécènes et payer des artistes pour enrichir les collections publiques[xiii].
Beaucoup d’artistes ont également recours au double-emploi pour pouvoir financer leur pratique.

Amélie Proulx, Métaphores mortes, 2016, porcelaine, terre sigillée 30 x 51 x 51 cm.

Si l’aspect économique de l’art est donc toujours important, le social l’est tout autant. À l’image de Stanley Février qui revendique davantage d’inclusion dans la sélection artistique, est-ce que ses œuvres sont pour autant inclusives ? Autrement dit, l’art actuel est-il accessible à tous ? Selon l’étude menée par Ève Dorais et selon mes propres constats sur le terrain, les expositions des centres d’artistes s’adressent avant tout aux artistes eux-mêmes [xiv] et on ne compte pas élargir le cercle au grand public.

L’art actuel est-il donc voué à rester au sein d’un groupe restreint d’intellectuels et de gens fortunés ? Quel message cela envoie-t-il ? Que la logique financière prime car on ne parle qu’à des acheteurs potentiels ? Ou que le travail artistique est tellement philosophique qu’il ne peut être compris que par des gens qui ont reçu une éducation supérieure ou artistique ? Au fond rien à changer ! Certains galeristes avouent même que, s’ils le voulaient, ils pourraient fonctionner sur rendez-vous uniquement, et ainsi fermer leurs portes au grand public [xv].

Or, il est primordial de prendre en compte le spectateur. L’art n’est pas uniquement un moyen d’expression et de liberté pour son auteur. Il doit être également considéré comme un moyen de partage et d’éveil de nos sociétés. C’est d’ailleurs l’essence même du mot « exposition », qui veut dire « exposer », c’est-à-dire « montrer aux autres ». Or vouloir partager, c’est savoir vulgariser.

La place et l’avenir de l’art actuel

Faut-il vraiment ouvrir l’art actuel au grand public ? Si oui, comment faire sans risquer de le banaliser ? Il y a plus d’un siècle, Nietzsche, suivant les traces de Baudelaire, imaginait le mythe de l’individu moderne comme héros et artiste, tout en avançant l’idée que l’art est thérapeutique. Selon lui, ses œuvres redonneraient un pouvoir et une volonté de vivre à des individus immergés dans une culture décadente [xvi]. L’art thérapie a d’ailleurs depuis fait son entrée sur les scènes artistiques et médicales, même si sa visée est légèrement différente de celle avancée par le philosophe allemand au XIXe siècle.

Au-delà du fait qu’ouvrir l’art actuel au grand public permettrait de nourrir l’imaginaire collectif, voire de le guérir, il permettrait aussi d’enrichir l’imaginaire artistique. Grâce à un regard neuf et à des commentaires originaux, le grand public soulève en effet de nouvelles problématiques très intéressantes pour la création artistique et son développement [xvii]. Le problème reste que les pratiques émergentes ne sont pas comprises car elles se définissent en fonction de réflexions originales, et non d’un médium. Il ne s’agit plus de casser les codes comme au XXe siècle, mais de proposer une absence totale de codes. Le grand public est donc face à une incapacité de pouvoir lire sans code, à laquelle la médiation culturelle se propose de remédier grâce à différentes activités qu’Ève Dorais a détaillé dans son mémoire sur le sujet [xviii].

On peut également penser au phénomène du « consommer local » qui est devenu tendance depuis quelques années. Il s’est notamment accentué face à la situation de pandémie actuelle, qui (re)démontre les dangers liés à une mondialisation accrue. On sait que l’accessibilité et l’ouverture au public passent par plus de proximité. La valorisation des différences locales face à un anonymat généralisé ne serait-elle donc pas aussi applicable dans le domaine de l’art ? L’histoire a montré que, lors des siècles précédents, les artistes se sont évertués à faire des œuvres qui se voulaient universelles. Aujourd’hui, face au risque d’une culture homogénéisée à l’échelle mondiale, l’art doit faire un « retour aux sources ». Mais il ne s’agit pas cette fois-ci de rechercher une esthétique idéale et intemporelle dans les sources antiques. L’artiste doit aujourd’hui puiser dans ses « propres sources », c’est à dire localement, dans sa propre communauté. C’est ainsi qu’il pourra la toucher, voire même l’aider.

Être artiste au XXIe siècle présente donc de nombreux défis et soulève de nombreux débats. L’art actuel provoque des rejets tout autant qu’il éveille. Il fait prendre conscience des menaces qui nous entourent et des possibilités qui s’offrent à nous dans l’avenir.
N’est-ce pas au fond le propre de l’art, et ce, peu importe l’époque dans laquelle nous vivons ?

En bannière : Giorgia Volpe, Paysages domestiques, 2017, épreuve argentique noir et blanc et encre, 30 x 38 cm.


[i]Marie Zawisza, « Art et argent », Art Magazine, n°38, octobre 2009, p. 47.
[ii]Rose-Marie Arbour, L’art qui nous est contemporain, Montréal, Artexte (collection Prendre parole), 2000, p. 143.
[iii]Ibid.
[iv]François Boutard, « C’est quoi l’art contemporain ? », dans Art Design Tendance, 14 Février 2012. En ligne. . Consulté le 20 Mai 2020.
[v]Rose-Marie Arbour, L’art qui nous est contemporain, Montréal, Artexte (collection Prendre parole), 2000, p. 143.
[vi]Emmanuel Laurentin, « Existe-t-il encore un marché de l’art contemporain ? », Paris, Radio France Culture, Podcast de l’émission Le Temps des Débats, octobre 2019, 40 min.
[vii]Rose-Marie Arbour et Francine Couture, « Misères et grandeurs de l’art actuel et de la critique d’art dans les médias », Possibles, Montréal, vol. 13, n° 3, été 1999, p. 68.
[viii]Anne-Marie Bouchard, L’art actuel a-t-il (encore) besoin des médias ?, ETC, n°98, février–juin 2013, p. 10.
[ix]Ibid.
[x]Éric Clément, « Des artistes visuels de la diversité mènent une action d’éclat au MAC », La Presse, 18 Septembre 2019. En ligne. . Consulté le 25 Mai 2020.
[xi]Marie Zawisza, « Art et argent », Art Magazine, n°38, octobre 2009, p. 46.
[xii]Emmanuel Laurentin, « Existe-t-il encore un marché de l’art contemporain ? », Paris, Radio France Culture, Podcast de l’émission Le Temps des Débats, octobre 2019, 40 min.
[xiii]Adrien Guilleminot, « Qui finance les artistes aujourd’hui ? », Art Magazine, n°38, octobre 2009, p. 50 – 54.
[xiv]Ève Dorais, « La médiation de l’art actuel dans les centres d’artistes autogérés », Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, 2007, résumé.
[xv]Rose-Marie Arbour et Francine Couture, « Misères et grandeurs de l’art actuel et de la critique d’art dans les médias », Possibles, Montréal, vol. 13, n° 3, été 1999, p. 67.
[xvi]Ibid., p. 35
[xvii]Ève Dorais, « La médiation de l’art actuel dans les centres d’artistes autogérés », Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, 2007, p. 39.
[xviii]Ibid., 201 p.

CHARLINE GIROUD | RÉDACTRICE WEB

Après un parcours universitaire et professionnel dans le domaine du marketing et de la vente en France, Charline a décidé de se reconvertir dans le milieu des arts pour vivre de sa passion. Elle étudie présentement l’histoire de l’art à l’UQÀM, à la suite de cours du soir à l’École du Louvre à Paris pendant deux ans. Afin de mieux appréhender le monde des arts visuels à Montréal, elle fait actuellement un stage à la Galerie CIRCA en tant que co-commissaire d’expositions et s’implique dans la revue Ex_situ depuis Février 2020.

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